Tout le monde le sait – du moins il me semble – Noël est, à l’origine, une fête religieuse qui marque la naissance de Jésus, pour les chrétiens qui regroupent trois principales Eglises : catholiques, protestants et orthodoxes. Le calendrier grégorien, c’est-à-dire celui que nous utilisons actuellement, a donc fixé la nuit du 24 au 25 décembre et la journée du 25 décembre pour fêter cet avènement.
Fêter Noël pour les croyants
Les croyants pratiquants vont soigneusement préparer cette fête de Noël qui connait son apogée lors de la messe de minuit. A cette occasion, la moindre petite église qui organise une messe de minuit se voit remplie comme si les fidèles s’étaient convertis massivement et subitement ! En réalité, cette messe attire pour le côté « folklorique » et « traditionnel ». A cette occasion, l’église est décorée avec des petites bougies, des lumières particulières qui mettent en valeur une crèche souvent imposante.
Les paroissiens auront choisi des chants de Noël spécifiques qu’ils chantent en chorale après avoir passé plusieurs soirées conviviales de répétitions : l’effet est souvent des plus merveilleux dans ces lieux souvent à la très bonne acoustique ! Personnellement, j’aimais beaucoup les chants de John Littleton dans la tradition des negro spirituals et du gospel, qui a d’ailleurs obtenu le prix de l’Académie Charles Cros.
Et puis, Noël c’est un peu un moment de paix, et ce soir là, une excitation anime chacun d’entre nous à l’idée de se retrouver en famille pour partager un bon repas de réveillon et échanger des cadeaux que le Père-Noël aura laissé au pied du sapin pendant la messe de minuit !
Et le Père-Noël, a-t-il sa place ?
Voilà que les choses s’enveniment avec l’arrivée du Père-Noël, car il n’a rien à voir avec la tradition religieuse. Il n’est d’ailleurs pas rare que les enfants de famille pratiquante ne soient pas « abusés » avec le Père-Noël, et qu’on ne les fasse pas croire à ce genre de légende jugée païenne et mercantile.
Pourtant, il est partout ce gros bonhomme rouge à la barbe blanche, plus ou moins bien fagoté et grimé : dans les centres commerciaux, dans les rues piétonnes, dans les journaux, les publicités, ou encore lors de l’arbre de Noël de l’entreprise où il apparait généralement à la fin du spectacle de Noël pour distribuer confiseries et chocolats en se faisant photographier.
Trop commerciale, la fête de Noël ?
Avec ce personnage, Noël est devenu aussi une fête très commerciale : les enfants croulent sous les cadeaux dès leur plus jeune âge, offerts par les oncles et tantes, les frères et soeurs, les grands-parents, les parents bien sûr, et puis le comité d’entreprise où travaille l’un des parents, en général. Des dépenses conséquentes, y compris en période de crise ainsi que dans les milieux modestes.
Au-delà des cadeaux, les dépenses pour les repas de réveillon et du jour de Noël sont souvent fastueuses. Là non plus, on ne compte guère : huîtres, foie gras, saumon fumé, chapon, marrons, bûche de Noël, champagne…
Que les achats de Noël (cadeaux, nourriture…) se fassent sur des e-boutiques via internet ou dans des magasins, les ménages français avaient prévu de dépenser, en 2012, 639 EUR en moyenne pour Noël !
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